L'hypothèse de la fugue n'est plus privilégiée par les enquêteurs dans l'affaire de la disparition du petit Antoine dans le Puy-de-Dôme. L'enfant n'a plus été vu depuis le jour de la rentrée des classes.
Serveuse dans un bar-restaurant d'Issoire, et en arrêt maladie pour une raison indéterminée, sa maman a été entendue à deux reprises par les enquêteurs et a maintenu ses déclarations, selon le procureur.Selon elle, Antoine, qui avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre, n'était plus retourné à l'école dès le lendemain, car il souffrait d'une gastro-entérite. Or depuis cette date, il n'y a «aucun témoignage crédible de personnes qui auraient vu l'enfant», a souligné le procureur de Clermont-Ferrand, M. Coquillat.
Le petit Antoine n'a d'ailleurs «pas vu de médecin, il n'y a pas de certificat médical» a encore relevé le magistrat. La jeune femme, en outre, n'a jamais «répondu aux appels du directeur de l'école qui s'inquiétait de l'absence de l'enfant», a ajouté le procureur.
Tout comme son nouveau concubin âgé de 29 ans, la mère d'Antoine est «connue des services de gendarmerie». En 2003, elle fut en effet condamnée en correctionnelle à Clermont-Ferrand, à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis pour trafic de stupéfiants.